Ghanaia
J'ai entendu des rythmes ouest-africains pour la première fois au début des années 1980 par un camarade d'études, Pjotr ??Steinhagen, qui revenait récemment d'un long séjour au Ghana. J'étais fasciné par les récits de ses voyages, et surtout par la musique qu'il y avait entendue et apprise à jouer. Quelques années plus tard, j'ai participé à un séminaire de conga et de danse afro-brésilienne (Dudu Tucci : Conga, Ismael Ivo : Danse) et j'ai pu rejouer ces rythmes et, sous la direction ofivo et accompagnement de conga de Tucci, danser ou bougez plutôt au rythme. Le cours de danse durait trois jours et nous dansions trois heures par jour sans interruption. Je me suis posé la question : comment ai-je pu, en tant que profane non formé, danser pendant trois heures sans la moindre trace de fatigue ? La réponse que j'ai trouvée a été l'une des expériences les plus importantes de ma vie musicale,
C'était "Le pouvoir de la musique". Pendant la danse, la musique ne s'est jamais arrêtée - parfois douce, parfois forte, elle m'a inspiré et m'a fait oublier que je ne pouvais pas danser en réalité. Elle m'a donné du courage et m'a montré une nouvelle dimension de l'union entre le corps, l'âme et la musique. Lorsque les tambours se sont finalement arrêtés, j'étais vidé mais pas épuisé, et j'ai éprouvé un profond sentiment de satisfaction.
J'ai écrit Ghanaia pour Marimba parce qu'il a ses racines en Afrique, mais aussi parce que cet instrument m'a permis de connecter mes expériences musicales européennes avec ma nouvelle vision africaine. La pièce est un hommage aux rythmes du Ghana et à la sagesse des gens qui ont transmis cette musique aux nouvelles générations pendant des siècles. (Matthias Schmitt)
Fiche technique
- Instrumentation
- Marimba
- Edition
- Norsk Musikforlag
- Référence
- NMF11261
- ISBN / ISMN
- 9790065103945