Syrinx en résonnance, d'après l'oeuvre de C. Debussy
La musique de Debussy est une musique de la résonance. Chaque son semble vouloir se prolonger à linfini dans lespace de nos mémoires.
Cest le cas dans les uvres pour piano et pour orchestre, mais dans Syrinx aussi, pour flûte seule (1913).
La flûte du Dieu Pan fait écho ici - à vingt ans dintervalle - à celle du faune. Si dans le Prélude à « Laprès-midi dun faune » (1892-94), le solo initial de flûte est continuée par lorchestre qui lamplifie en mille chatoiements harmonieux, dans Syrinx, la flûte se joue seule delle-même, en son propre écho.
Cest pourquoi, jai voulu la prolonger en miroir par son reflet double. Deux autres flûtes viennent matérialiser ici les résonances implicites de luvre originale.
Les flutistes qui ont joué Syrinx auront plaisir à en jouer une version à trois ou chacun se sent démultiplié - « mis en résonance » - par les deux autres.
Fiche technique
- Instrumentation
- 3 Flûtes traversières
- Type
- Score+ Parties
- Edition
- Billaudot
- Référence
- GB9617
- ISBN / ISMN
- 9790043096177
- Collection
- Philippe Bernold
- Genre
- Classique