Trio en sib Majeur
Composé en septembre 1816, le trio à cordes en si bémol majeur D. 471 est inachevé, comme beaucoup d'uvres instrumentales de Schubert. Il ne comprend qu'un premier mouvement et quelques 39 mesures d'un deuxième mouvement plus lent. C'est cependant une pièce très plaisante dans laquelle on peut entendre l'admiration du jeune compositeur de 19 ans pour la musique des grands maîtres viennois.
Franz Peter Schubert est né le 31 janvier 1797 à Lichtental près de Vienne. Son père, qui est instituteur, lui enseigne très jeune le violon, et son frère le piano. C'est en 1813 que cet admirateur de Mozart écrit sa première symphonie, suivie en 1814 d'une Messe en fa majeur et de plusieurs lieder, parmi lesquels figure le magnifique Marguerite au rouet. L'année suivante, il s'attaque à deux autres symphonies et messes, mais compose également cent-quarante-six lieder, dont Le roi des aulnes, et il s'initie à la musique de chambre ainsi qu'à l'opéra. Sa fameuse mélodie la Truite date de 1817, et en 1822, il écrit une Grande messe en la bémol ainsi que sa célèbre huitième Symphonie inachevée en si mineur. En 1823, il offre le cycle de lieder La belle meunière, deux ans avant la Symphonie n°9 en ut majeur, dite la Grande Symphonie. Ses trois derniers "Quatuors à cordes" datent de 1826, et Le chant du cygne de 1828.
Fiche technique
- Arrangeur(s)
- Guillaume Jouis
- Instrumentation
- 2 Clarinettes- Clarinette basse
- Edition
- Klarthe Editions
- Type
- Score + parties
- Référence
- K037